Dhôtel et Galley

Ceux qui connaissent le nom de Matthieu Galey apprécieront le commentaire qu’il fait, dans son (extraordinaire) journal, à propos du David d’André Dhôtel que nous venons de rééditer :
Il est une heure du matin (nous sommes donc le 12). En montant me coucher j’ai ouvert “David”, que j’avais commencé il y a quelques jours sans passion. Impossible de m’en arracher avant la fin, englué par cet univers de trouble et de féerie. Je n’avais jamais compris la vénération respectueuse de mes amis pour Dhôtel; je la comprends mieux à présent: celle qu’on peut ressentir pour un magicien, pour un être en contact direct avec le surnaturel. À moins que Dhôtel ne soit un saint? Saint André Dhôtel, Prix Femina, priez pour nous.
C’est Nils Blanchard, membre actif de l’association des amis de l’auteur, qui nous le signale, en nous précisant d’ailleurs que l’édition chez Minuit (tirage 500 exemplaires) fut précédée par une autre, d’une maison éphémère animée par Jean Paulhan (et financée par Florence Gould), “Le don de Flor” et tirée à 100 exemplaires (dix vendus en un an signale, penaud, l’éditeur…). Ce livre méconnu a déjà une longue histoire en attendant celle qu’écriront les nouveaux lecteurs (et là on se dit qu’on a peut-être été un peu court sur le tirage…)