À chaque jour son Ardennais ! Alors que nous annoncions hier la parution à l’automne d’un livre méconnu du grand André Dhôtel, nous saluons aujourd’hui la parution de deux livres (un gros, un tout petit) de notre autre Ardennais favori, Franz Bartelt, qui confesse volontiers que la lecture du Pays où l’on n’arrive jamais fut pour lui un moment clef de son parcours (au point qu’il a titré ce qui deviendra l’un des ses plus gros succès L’Hôtel du Grand Cerf, clin d’œil qui n’aura été remarqué que des dhôtéliens…). Avec Souvenirs du théâtre des opérations, le chantre de Nouzonville nous offre quinze morceaux d’anthologie de ce qu’il réussit le mieux, le monologue. Quinze morceaux de bravoure, de drôlerie et de bêtise, quinze personnage en quête d’une hauteur qu’ils n’atteindront jamais, quinze figures superbement mesquines ou délirantes qui ont le don de nous faire rire. Et on en dit pas ça parce qu’on a un peu bu et que le matin ce n’est pas trop conseillé… Allez, à votre santé !
