Fleur Hopkins-Loféron est née en 1990, entourée de chats et de livres. Rien ne la prédestinait à s’intéresser à la littérature d’imagination scientifique, puisqu’elle dévorait, enfant, plutôt les romans fantastiques et d’horreur. C’est en débutant sa thèse de doctorat, en 2014, qu’elle est tombée par hasard (ou par sérendipité) sur le site de Jean-Luc Boutel « Sur l’autre face du monde » et a découvert le terme poétique de « merveilleux-scientifique » et tout son cortège d’auteurs relégués aux oubliettes littéraires. Coup de foudre immédiat ! Elle a donc consacré une exposition à la BnF, ainsi que sa thèse, à la reconstitution d’une histoire visuelle du mouvement merveilleux-scientifique et à l’exhumation de cette école occultée, sur les traces d’autres érudits avant elle, tels que Serge Lehman, Guy Costes, Joseph Altairac et Natacha Vas-Deyres. Actuellement postdoctorante au CNRS, elle continue d’explorer l’imaginaire scientifique et les points de contact entre sciences et surnaturel en s’intéressant à présent à la diffusion du fakirisme dans les arts du spectacle.