On associe souvent le nom dʼArnold Bennett à la province qui le vit naître en 1867, le Staffordshire, et à ce lieu où se distingua la céramique anglaise, les Potteries, décors de ses textes les plus connus. Il y passa une triste jeunesse avant de gagner Londres où il devint journaliste, essayiste et critique puis romancier et auteur dramatiques à succès.
Cʼest à Paris quʼil rédigea les œuvres qui firent sa gloire avant de retourner en Angleterre. Il reconnut sa dette envers Balzac, Flaubert et Maupassant, réalistes ou naturalistes chez qui il puisa sa puissance évocatrice, à même de saisir les contradictions de sa société dʼorigine.
Il mourut en 1931.
En France furent traduits Anna of the Five Towns (Autrement), Amour sacré, amour profane (Grasset), Le Spectre et Un conte de bonnes femmes (Gallimard), Clayhanger, Lʼescalier de Riceyman (LʼOlivier) et tout récemment, aux Moutons électriques, lʼamusant Grand hôtel Babylon.