Gilles Verdet est né à Ménilmontant en 1952. Après des études classiques chez les bons pères oratoriens où il mûrit son penchant pour l’hédonisme, il se lance jeune dans la vie active, tôt père de famille. Disquaire, photographe, marchand de bière et whisky, dialoguiste pour la télévision, brancardier, nègre littéraire, co-auteur documentaire, auteur de romans noirs et de nouvelles grises…il assure aussi de façon méritoire diverses charges et fonctions comme porteur de balise, traîneur de casseroles, loupeur de marches, arroseur à rosiers, poinçonneur de lilas, cracheur de feux rouges, pousseur de bouchons, buveur de paroles, avaleur de couleuvres, rieur sous cape, fauteur de trouble, couseur de fil blanc, fileur de métaphores, émetteur d’hypothèses, finisseur de phrases, coucheur sur papier, penseur de plaies et rongeur de sang, poseur de lapin et souleveur de lièvre, montreur de grande ourse, éleveur de ton, miroitier pour alouettes, briseur de glace, siffleur de verres et souffleur d’idées… Et bien d’autres activités encore, aussi réjouissantes que peu rémunératrices…
Promeneur autodidacte, et vélodidacte quand le temps le permet, il compose ses livres près du périphérique parisien, le cerceau noir de la poésie urbaine… On lui doit entre autres : Une Arrière Saison en Enfer, en Série Noire (Gallimard), Larmes Blanches (Buchet-Chastel), La Sieste des Hippocampes (Le Rocher, prix Prométhée de la nouvelle), des textes, chansons, préfaces et nouvelles dans des recueils collectifs et des revues. Il s’est aussi essayé à l’écriture théâtrale. En somme un écrivain plein de ressources.
Il a publié en novembre 2020 Les Ardomphes chez Ginkgo Noir.