Léon Bloy

Léon Bloy (1846-1917). Natif de Périgueux, il vécut la bohème à Paris jusqu’à sa rencontre avec Barbey d’Aurevilly. Trop impétueux et révolté pour appartenir à un cercle, il imposa sa véhémence et sa quête d’absolu, dénonçant, raillant, se fâchant, jusqu’à subir la misère la plus noire. Il est l’auteur entre autres de romans biographiques (Le Désespéré, 1887 et La Femme Pauvre, 1896), d’ouvrages d’exégèse historique (L’âme de Napoléon, 1912), de contes (Sueur de sang), de pamphlets (Le Sang du pauvre) et d’un monumental Journal auquel il consacra ses dernières années. Peu d’auteurs ont poussé comme lui, et avec autant d’invention, leur désir de transcendance.

 

« Il détient un génie comique auquel je suis plus sensible dans son œuvre qu’à ses aspects d’Apocalypse (…) Sa vision des êtres, cette pulsation de la bêtise quotidienne (…) voilà ce qui est unique chez Bloy. »

François Mauriac