Né en 1944 à Libourne où il revint mourir en 1993, Jean-Pierre Martinet a publié peu de livres. D’abord assistant-réalisateur à l’ORTF, il renonce au cinéma. Il se consacre à la critique et c’est sans doute à lui que l’on doit la redécouverte d’Henri Calet. Il est l’auteur de La Somnolence (Pauvert, 1975), de Jérôme (Sagittaire, 1978), son chef-d’œuvre, « un sommet dans l’épouvante » (A. Eibel), de L’Ombre des forêts (La Table ronde, 1987), de Ceux qui n’en mènent pas large (Le Dilettante, 1987) et de nouvelles publiées notamment dans la revue Subjectif.
« Il appartient à la grande race de ceux qui préfèrent la vie parce que la mort les obsède. »
Pierre Veilletet