Maurice Maindron

Maurice Maindron (1857-1911) aurait mérité de passer à la postérité pour deux raisons : c’est d’abord un entomologiste de qualité à qui on doit un important travail de vulgarisation mais qui ne put comme il en rêvait entrer au Muséum d’Histoire Naturelle. Déçu dans ses ambitions, il se tourne alors vers la littérature où il va exceller en publiant une série de romans historiques dans lesquels ce passionné d’armurerie déploie une remarquable science de l’écriture et de l’histoire, et une érudition hors norme. Il écrira Le Tournoi de Vauplassans (1895) puis Saint-Cendre (1898) avec sa suite Monsieur de Clérambon (1904), Blancador l’Avantageux (1901) et Le Carquois (1907).