Francis Scott Key Fitzgerald (1896-1940) est un écrivain américain, nouvelliste et romancier.
Il entre dans la célèbre université de Princeton en 1913. Frustré de n’être ni athlétique, ni brillant, ni riche, il consacre son énergie à l’écriture de comédies musicales. Fitzgerald qui se rêve homme d’action vit avec déception de ne pouvoir rejoindre la guerre qui s’achève. Francis Scott néglige ses études au profit de la poésie, et quitte Princeton sans en être diplômé.
Sa rencontre avec la belle et excentrique Zelda Sayre (1900-1948), une jeune fille du Sud qui sera son égérie, va faire basculer sa vie.
Grâce à ses efforts, il parvient finalement à vivre de sa plume et en 1920, c’est l’immense succès de L’Envers du Paradis (“This Side of Paradise”). Le roman fait de son auteur le représentant de toute une génération, celle de l’Ère du Jazz. Les retombées financières permettent à l’écrivain d’épouser Zelda la même année. Ils ont une fille, Frances Scott Fitzgerald (1921-1986), qu’ils surnomment “Scottie”.
En 1922, il écrit le recueil des nouvelles Les Enfants du jazz (“Tales of the Jazz Age”) où figure L’Étrange Histoire de Benjamin Button (“The Curious Case of Benjamin Button”, 1921). Comme nombre de leurs compatriotes, Francis Scott Fitzgerald et son épouse décident de tirer profit du dollar fort et émigrent en France, à Paris et sur la Côte d’Azur en 1922. Ces années sont des années de beuveries, de chaos, d’argent facile.
Après Les Heureux et les Damnés (“The Beautiful and Damned”, 1922) qui est un roman déjà très représentatif de son auteur, Fitzgerald écrit sur la Côte d’Azur ce qui est considéré comme son chef-d’œuvre, Gatsby le Magnifique (“The Great Gatsby”, 1925) dont les adaptations cinématographiques vont lui permettre de mener encore une vie facile.
Lors de la Dépression de 1929, le couple se trouve sur la Côte d’Azur. Fitzgerald boit de plus en plus et Zelda finit par être internée en Suisse. Cette dernière écrit un roman autobiographique, Accordez-moi cette valse (“Save Me the Waltz”, 1932). De retour aux États-Unis, Fitzgerald écrit Tendre est la nuit (“Tender is the Night”, 1934) qui ne trouve pas son public malgré sa qualité.
Ne vendant pas assez de livres, Firtzgerald se lance dans la lucrative mais détestée activité de scénariste pour Hollywood. En 1939, il commence Le Dernier Nabab (“The Last Tycoon”), mais boit plus que jamais. Il meurt d’un arrêt cardiaque laissant son roman inachevé (publié en 1941).