Mary Elizabeth COUNSELMAN

Mary Elizabeth Counselman est née le 19 novembre 1911 à Birmingham, en Alabama. Elle commence à écrire des poèmes dès l’enfance et vend son premier poème à l’âge de six ans. Elle déménage ensuite à Gainesville, en Géorgie, où son père est membre du corps enseignant de l’Académie militaire de Riverside. Elle fréquente l’université d’Alabama et l’Alabama College.
Sa première publications aura lieu dans « un affreux petit magazine appelé Mind Magic “. Il s’agit probablement de la nouvelle ” The Devil Himself », parue dans le numéro de novembre 1931 de My Self, le premier numéro de Mind Magic, qui a été rebaptisé.

Les œuvres de Counselman paraissent dans Weird Tales, Collier’s, The Saturday Evening Post, Good Housekeeping, Ladies’ Home Journal et d’autres magazines. Ses histoires sont diffusées dans le cadre du General Electric Theater et d’autres programmes télévisés nationaux aux États-Unis, au Canada, dans les îles britanniques et en Australie.

Dans les années 1930, Counselman commence à écrire des romans fantastiques pour les magazines de gare. Son récit « The Three Marked Pennies », écrit alors qu’elle est adolescente et publié dans Weird Tales en 1934, est l’un des trois plus populaires de toute l’histoire de Weird Tales. Les lecteurs l’ont mentionné dans des lettres pendant des années après sa publication.

Une autre histoire, « Seventh Sister », publiée dans Weird Tales en janvier 1943, est un rare exemple d’histoire vaudou écrite par une femme.

Décrivant sa philosophie de l’écriture de romans d’horreur, elle a déclaré : « L’effroi d’Halloween du maladroit mais gentil magicien d’Oz m’a toujours plus attirée que la fiction macabre et morbide de H. P. Lovecraft, Clark Ashton Smith et des auteurs ultérieurs qui ont été influencés par leurs philosophies de l’horreur. Mes ombres sinistres sont dotées d’un sens de l’humour irrépressible, prêtes à rire avec (jamais contre) les mortels terrestres dont elles ont un jour partagé les peurs”.

Plus tard, Counselman travaille comme reporter pour le Birmingham News avant d’enseigner la création littéraire à l’université d’Alabama.

Elle achève un roman sur la sorcellerie et reçoit en 1976 une bourse de 6 000 dollars du National Endowment for the Arts.

August Derleth a réuni une antologie de ses poèmes sous le titre Dark of the Moon : Poems of Fantasy and the Macabre et Fire and Sleet and Candlelight.

Pendant la majeure partie de sa vie, elle a vécu sur une péniche à Gadsden, en Alabama avec son mari, Horace B. Vinyard, qu’elle a épousé en 1941, entouré d’un grand nombre de chats.

Elle disparaît en 1995 et plonge dans un oubli qu’on souhaite le moins irrémédiable possible…